Fondé sur l’art africain du Kasàlà et source d’une branche du Slam ce jeu littéraire stimule la connaissance, la confiance, la découverte de soi et de l’autre.
Il fait éclore des textes d’une qualité surprenante, éveille la poésie qui attend au fond de chaque personne et qui cherche sa forme.
Cet atelier s’adresse à tout un chacun comme un rituel. Il stimule le désir d’expression .
L’écriture est un don humain offert à tous , servons-nous en pour l’amour du sourire qui pousse !
Pourquoi l’auto censure ? Rends toi à ton écriture.
D’un côté cet exercice littéraire aide à prendre conscience de ce qu’il y a de positif en soi-même et à s’exprimer publiquement, un art de la parole écrite puis déclamée : l’utilisation du pronom personnel « Je » (une des règles de ce jeu poétique) permet de chercher et de trouver en soi des aspects positifs, de s’impliquer directement dans son acte, étape vers un changement d’attitude : ne plus subir ce qui se passe mais devenir acteur de son existence.
D’un autre côté par l’écoute des poèmes créés au sein du groupe cette technique permet de découvrir des aspects positifs chez l’autre favorisant une meilleure connaissance et compréhension des uns et des autres.
Il s’agit d’un art spécifique qui se pratique comme un rituel afin de connecter les participants à une part de soi rarement sollicitée. Une série de séances réparties dans le temps sur une période relativement étendue est souhaitable.
La durée de chaque atelier varie selon le nombre de participants. La moyenne est de 3h pour une dizaine participants.
Chaque atelier se déroule habituellement en 3 phases avec échauffement mental et physique.
1. D’abord, grâce à l’exposition d’une série d’arguments, de règles et de thèmes spécifiques et à la lecture de textes issus d’autres séances, il s’agit d’interroger le rapport même à l’écriture, d’inhiber l’auto-censure, automatique chez la grande majorité, d’activer les imaginaires et la créativité individuelle. Les participants sont invités à se concentrer sur soi, à oser « être », repousser ses limites .(En ce sens cet atelier d’écriture porte en lui l’ouverture vers toutes formes d’expressions possibles.)
2. Ainsi, durant la deuxième phase, chaque participant écrit un texte personnel dont la qualité est toujours surprenante pour lui et pour les autres participants.
3. En effet, la troisième phase consiste à partager ce poème à haute voix avec les autres participants : chacun lit son propre texte et écoute celui des autres. Une initiation à la technique vocale est pratiquée. C’est à ce moment que toute la valeur de l’écho collectif se révèle grâce au processus universel d’identification qui opère chaque fois que nous entendons un texte car chacun est unique et en même temps chacun porte une part de l’humanité par son appartenance commune à l’espèce humaine : chaque texte est une fenêtre dans la sensibilité de son auteur et dans celle de ceux qui l’écoutent. La profondeur et la richesse de ce partage vient de ce que chacun se découvre et se reconnaît toujours un peu dans l’autre quel que soit son âge ou son origine culturelle ou sociale .
Ce moment artistique d’expression , hors des relations ordinaires, fait de cet atelier un outil puissant de développement personnel et social : il renforce l’estime de soi et ouvre la communication multiculturelle et intergénérationnelle.
NB: l’expérience menée depuis 2 ans dans des classes dites « passerelles » d’un établissement où les enfants arrivant de l’étranger (primo-arrivants )sont en apprentissage du français dans leur scolarisation, démontre que l’initiation à la poésie par cette méthode, adaptée au niveau de connaissance de la langue, est un bon vecteur pour stimuler l’expression et le désir d’apprendre et renforcer l’estime de soi chez ce public .
Emmanuelle Ryer comédienne, auteur crée en 2004 l’atelier « JE » est Poète de 7 à 100…ans : une initiation à la poésie fondée sur une technique africaine l’auto-panégyrique qui favorise l’estime de soi et l’estime de l’autre et ouvre le rapport à l’expression écrite et orale. Elle en développe la diffusion au sein d’un public très large.
Elle se fait sage femme de poèmes dans divers lieux pour des publics de tous âges et horizons culturels, sociaux.
Pour des adolescents de la Maison de quartier Palais Outre Pont et l’Asbl Ligne de Mire ; pour des enfants et des adolescents en la Maison de quartier Van Meyel à Molenbeek St-Jean; dans diverses écoles de Bruxelles dans le cadre de la semaine du livre; pour la jeunesse Paul Hurtmans pour les 6-8 ans et les 12-14 ans ; avec des adultes pour le réseau Kalame et Entrez Lire à la librairie Passa porta (rue Antoine Dansaert 1000 Bruxelles); pour tous publics confondus à Ixelles lors de Matongué en couleurs et en la librairie Panafrica (rue de la Tulipe 1050 Bruxelles); dans le cadre du Port du Livre (quai Bécot 1000 Bruxelles) et également pour la fondation Roi Baudoin et les Ateliers du bout du Monde lors de l’évènement « Place aux Enfants », lors du projet Métrocool dans une station de métro en partenariat avec la Stib et les médiateurs sociaux de Neder Over Hembeek( voir Fresque dans la station Bockstael), lors de Place au Printemps 2008 avec la ville de Bruxelles et aussi dans l’enseignement professionnel dans le cadre du projet de la mission locale d’Etterbeek« Mon école est à nous»à Ernest Richard , à Anderlecht à Marius Renard en 2009 2010, à la maison de Quartier Chimiste et l’Institut la Providence dans le cadre du contrat de quartier Rennaissance Lemmens et désormais grâce au soutien de la Cellule Culture-Enseignement du Ministère de la Communauté française.